Rhône Azur

Découvrez le projet de réhabilitation de l'ancien sanatorium Rhône Azur

Projet de réhabilitation du sanatorium Rhône Azur

La Mairie de Briançon a mandaté l’Etablissement Public Foncier Provence-Alpes-Côte d’Azur pour réhabiliter le site exceptionnel de l’ancien sanatorium Rhône-Azur, actuellement inutilisé et laissé à l’abandon, pour lui donner une seconde vie.

Ainsi, les opérateurs retenus que sont, Histoire et Patrimoine (marque ALTAREA), COGEDIM Grenoble, les architectes Jean-Michel Wilmotte et Nathalie D’Artigues, vont mener à bien ce projet d’envergure pour la Ville de Briançon qui donnera lieu à 350 logements dont 40% seront destinés aux Briançonnais (accession à la propriété et mixité sociale).

Ce quartier à part entière participera au renouvellement urbain et à l’attractivité de la Ville de Briançon grâce aux activités économiques et de service qui s’y trouveront : une crèche, un cabinet médical, un centre culturel, un restaurant panoramique. Et ce, dès 2029 !

Projet du site

Soucieuse d’exploiter un site exceptionnel de par son ampleur (25 000m2), son environnement naturel, son exposition dans la Vallée et son intérêt patrimonial, la Ville de Briançon a mandaté l’Etablissement Public Foncier Provence-Alpes-Côte d’Azur pour mener à bien un projet de réhabilitation. Le 25 juillet 2024, la reconversion est officiellement attribuée à Histoire et Patrimoine (marque ALTAREA), en regroupement avec COGEDIM Grenoble, sur un projet défini par une équipe pluridisciplinaire composée de Jean-Michel Wilmotte, architecte de renom membre depuis 2015 de l’Académie des Beaux-Arts et de Nathalie D’Artigues de l’agence NDA. 

Le projet présenté répond précisément aux cahiers des charges fixés par l’EPF et la Ville de Briançon en s’inscrivant dans une logique de renouvellement de l’espace urbain, de conservation de l’environnement paysager, de facilitation de l’accès au logement, de requalification et de maintien d’un site d’exception sur le Briançonnais. 

Le projet de requalification vise l’ensemble du bâti, avec la création à terme de 325 à 352 logements au global répartis ainsi : de 161 à 192 logements réhabilités libres, environ 160 logements neufs dont 40% réservés à la mixité sociale et accessibles aux Briançonnais (PSLA, BRS), et des équipements à vocation économique et de services : nouvelle crèche, complexe sportif et bien-être, galerie culturelle, cabinet médical. 

Le projet proposé répond à 4 objectifs majeurs : opération blanche budgétaire pour la Ville de Briançon grâce à 85 millions d’euros TTC d’investissements privés, aucune densification du foncier actuel, favoriser l’accession à la propriété pour les Briançonnais et la mixité sociale, préserver et valoriser le caractère patrimonial et architectural de ce site d’exception. 

Calendrier approximatif : 
La livraison est prévue en 2029. 
Fin 2024 – 2025 : Dépôt des permis de construire
Fin 2025-Début 2026 : Vente des lots réhabilités 
Fin 2026-Début 2027 : Vente des logements neufs

Une œuvre classée au patrimoine

L’architecture du lieu témoigne d’un langage architectural des années 50 qualifié de « rationalisme constructif ». Cet établissement atypique où se mêle haute montagne et système de pointe représente l’un des derniers établissements du programme architectural « Mouvement moderne ».

Le 3 juillet 2013 la Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) a décerné le label Patrimoine du XXème siècle à cet ancien centre médical. Puis, le 5 décembre 2022, sur une demande de la Ville de Briançon, le ministère de la Culture l’a classé en Monument Historique. 

Certains épisodes de la série Alex Hugo, diffusée sur France Télévision ainsi qu’à l’international, sont tournés sur le site ainsi que dans le grand Briançonnais.

Zoom sur l’histoire du site

En 1952, la création d’un sanatorium « Centre médical Rhône Azur » dédié « aux malades de sexe masculins, porteurs de lésions de tuberculose osseuse et pulmonaire associées » (Programme, 1952) par les Caisses régionales de sécurité sociale de Marseille et de Lyon est validée par le ministère de la Santé publique. Le choix du lieu de son édification se porte sur Briançon, station d’altitude réputée pour son climat sec et particulièrement ensoleillé. 

Le terrain choisi fait 25 000 m2. Il est situé 70 route de Grenoble et est adossé à la forêt communale. Son dénivelé d’environ 30 mètres sera parfaitement mis à profit par les architectes de renom dédiés à ce projet : Georges MEYER-HEINE, Alphonse ARATI et Marcel BOYER. 

Cet important complexe sanatorial, dernier sanatorium construit, ouvre en 1957. Il dispose de plusieurs établissements dont les principaux sont « Les Neiges », « Le Bois » et « L’Ours », « Chantoiseau » et « Les Terrasses ». 

D’Ouest en Est du sanatorium dont la façade est plein Sud, se succèdent différents services, une salle de spectacle et l’aile des enfants. La partie haute du terrain accueille quant à elle les logements du personnel : 60 chambres individuelles, 24 appartements pour le personnel marié, 3 appartements de médecins et la villa du directeur. 

Les chambres des malades et leurs galeries adjacentes ont été conçues pour satisfaire aux conditions spécifiques de l’héliothérapie. A l’instar de sanatoriums de Paimo (Finlande, 1929, Alvar Aalto architecte) ou Zonnestraal (Pays-Bas, 1930, Jun Duiker architecte), les galeries de cure sont en porte-à-faux ; leur largeur est d’autant plus grande (3,25 mètres) qu’elle doit permettre d’y placer les lits des malades pour la cure de soleil. Le porte-à-faux permet de jouir intégralement du soleil et du paysage. 

 

 

Sources : 
Ville de Briançon
DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur – Service territorial d’architecture et du patrimoine des Hautes-Alpes 

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